Le téléphone cellulaire
Si le téléphone cellulaire (votre mobile, votre smartphone) et par extension, les moyens de communications longue distance
de la voix et des données en situation de mobilité, sont désormais accessibles à chacun d'entre nous,
les débits et la couverture est relativement variable.
On ne va pas décrire ici le fonctionnement par le détail, il nous suffit de savoir
que l'on peut assez facilement envoyer et recevoir des données sur un smartphone.
Cela dit, il est intéressant de connaitre les principales caractéristiques et évolutions
du réseau et des normes associées, ne serait-ce que pour avoir une idée des débits et des
problèmes de compatibilités sur la planète.
Cellule
Cellulaire ? Car votre téléphone portable se trouve à la portée d'une antenne qui contrôle une zone appelée cellule.
Quand vous vous déplacez, vous changez d'antenne, de cellule. On ajuste chaque taille de cellule au nombre de portables
estimé à portée.
Les générations
RFF: réseau ferré de France. Ont leur propre GSM, incompatible avec le public.
GSM1800 ou DCS1800
(Digital Communication System)
Les téléphones multi-bandes
En Europe, au début, on avait du 900MHz, puis il a rapidement fallu faire des
bi-bandes pour avoir du 900MHz et du 1800MHz (pour soulager le 900).
Mais le voyageur de base allant aux USA était coincé: il fallait du 1900MHz: on a donc fait des tri-bandes.
Sauf que le grand voyageur ne pouvait pas utiliser la bande des 850MHz utilisée dans certains pays. On leur
a fait des quadri-bandes, qui fonctionnent dans plus de 200 pays.
De toutes manières, arrivé au Japon ou en Corée où c'est du CDMA, votre GSM ne sert à rien... Mais bon,
avec la 3G UMTS 2100MHz ou 3G CDMA2000 800MHz, vous arriverez à vous en sortir. Ou alors passer en WiFi.
Le saviez-vous?
Quelques informations pouvant être utiles, définitions de termes ou autre...
- La carte SIM insérée dans le téléphone permet d'identifier le propriétaire de la ligne (identifiant IMSI).
Elle contient un code d'accès sous la forme d'un code PIN (souvent à 4 chiffres, parfois à 8).
Si vous vous plantez 3 fois de suite, il faut ensuite le code PUK (Personal Unlock Code) pour débloquer la carte SIM.
- Chaque téléphone a un identifiant unique, le code IMEI (International Mobile Equipment Identity),
ce qui permet de les tracer et les bloquer même sans la carte SIM (antivol).
- Sur un réseau cellulaire, un appareil est identifié via un code TMSI (Temporary Mobile Station Identifier)
dérivé du code IMSI. Grâce à ce système de IMSI/TMSI, un téléphone portable ne voit pas son numéro d'appel divulgué sur le réseau, ce qui permet la confidentialité des appels : comme les TMSI changent souvent et sont alternativement attribués à plusieurs appareils, une personne interceptant le trafic a très peu de chance d'associer un numéro de téléphone à un TMSI
- Un opérateur peut accéder en écoute au téléphone même lorsque celui-ci est en mode veille.
De telles écoutes ne sont légales que si demandées par les autorités compétentes...
- Les téléphones mobiles peuvent être géolocalisés par triangulation des antennes relais
(il y en a environ 47 000 en France).
- L’OMS relève que les risques d’accident de la circulation sont multipliés par 3 ou 4 lors de l’utilisation de mobiles,
que le conducteur utilise ou non un kit « mains libres ».
- Malgré les croyances répandues, le risque d'explosion dans les stations services due
à un téléphone portable est extrêmement faible. En ce qui concerne les incidents rapportés d'explosions
spontanées de batteries, elles sont attribuables exclusivement à l'utilisation de batterie d'accumulateurs
de mauvaise qualité (ou des contrefaçons de modèle standard) ou au rechargement par un système non adapté.
- Le téléphone mobile contient 500 fois plus de microbes qu'une cuvette de WC,
notamment des Escherichia coli, salmonelles, streptocoques ou staphylocoques dorés.
L'étude, par des chercheurs en microbiologie de l'université de Manchester, relativise
le danger sauf dans le milieu hospitalier où le mobile est soupçonné
d'être un vecteur potentiel d'infections nosocomiales.
- Ca n'intéresse personne, mais bon:
- la consommation en énergie générée par une heure de conversation téléphonique
équivaut à celle d'une machine de linge à 40 °C (rappel: il n'y a pas que les 2 téléphones...).
- en extrapolant sur base de la consommation d'un opérateur européen,
l'émission de CO2 générée par les 3,5 milliards (il y en a plus du double maintenant...) de téléphones portables en circulation
dans le monde s'élève à 40 millions de tonnes, soit l'équivalent de 21,5 millions d'automobiles de petite cylindrée.
- Même si le milieu est bruyant, une conversation téléphonique dérange tout le monde,
prend toute la place et devient vite insupportable. Ce phénomène a été confirmé scientifiquement
à la suite d'expériences sur le degrés de concentration, menées en 2010 par une équipe de psychologues
pilotée par Lauren Emberson (université Cornell, États-Unis).
Cette équipe l'attribue à la nature de "mi-dialogue" (halflogue ou milogue) d'une conversation téléphonique
qui mobilise le cerveau de celui qui l'écoute, même malgré lui.
Lauren Emberson explique : "Il s'agit de mécanismes cognitifs qui obligent à écouter
une conversation téléphonique et pas du tout une curiosité malveillante." (ben maintenant, vous avez
une bonne excuse pour écouter, ce n'est pas votre faute...)
- Le téléphone portable brouille la limite, auparavant assez imperméable,
entre vie professionnelle et vie privée, notamment en période de vacances.
Certains lui reprochent de créer un sentiment d'urgence et d'impatience artificiel,
brouillant la hiérarchie entre ce qui est important et ce qui ne l'est pas...
Cartographie des émetteurs en France
L'ANFR, l'Agence Nationale des FRéquences, mets à disposition du public la liste des émetteurs
avec leurs caractéristiques sur le site cartoradio.fr.
On y trouve également les résultats de mesures des ondes...